Sécurité routière don't stop
- exode7
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Sujet : Sécurité routière don't stop
http://www.motomag.com/Securite-routier ... jaune.html
Bonne lecture
Sécurité routière : le discret retour du gilet jaune
Le Conseil national de la sécurité routière (CNSR) se réunit le 21 juin à Paris. Trois mesures sont recommandées par cette instance consultative au ministère de l’Intérieur, concernant le portable au volant, le gilet jaune non obligatoire dans la moto et la taille de la plaque d’immatriculation moto.
C’est un fait nouveau en matière de sécurité routière : le 21 juin, proposant des mesures au gouvernement, le Conseil national de sécurité routière (CNSR) ne préconise aucune obligation.
Concernant l’usage du téléphone en conduisant, les sages préconisent de renforcer la communication institutionnelle sur le danger de l’utiliser, en ciblant particulièrement les jeunes. L’usage du kit mains-libres en conduisant resterait autorisé. Il est important de sensibiliser les conducteurs automobiles aux risques liés aux smartphones : les principales victimes de la baisse d’attention des conducteurs sont les usagers vulnérables qui gravitent autour d’eux, dont les motards et scootéristes.
Chasuble de sécurité.
Le CNSR va recommander au gouvernement de demander aux conducteurs de deux-roues motorisés (2RM) d’avoir un gilet rétro-réfléchissant dans le véhicule (sous la selle, dans une sacoche, dans le top-case…). Comme l’éthylotest il y a quelques mois, il serait obligatoire de l’avoir, afin de le mettre en cas d’arrêt imprévu sur le bord de la route, mais le conducteur ne sera pas sanctionné en cas de manquement. Il s’agit d’une mesure incitative et non répressive.
Uniformisation des immatriculations.
Si le gouvernement suit les préconisations du CNSR, il n’y aura bientôt plus qu’une dimension (au lieu de deux actuellement) pour la plaque d’immatriculation des motos, 210 x 130 mm. Cela devrait être effectif à partir des motos neuves ou d’occasion en passe d’être immatriculées, et non rétroactif.
Sensibilisation et non répression.
Le CNSR s’oriente donc vers la voie incitative et pédagogique, au détriment du tout répressif qui prévalait en matière de sécurité routière ces dernières années. A l’exception, notable, du contrôle de la vitesse par les radars automatiques, qui lui, a très vite été poursuivi par le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls.
Colère de la Ligue…
Cette nouvelle orientation ne plait pas, mais alors pas du tout, à la Ligue contre la Violence Routière : « Pour ce CNSR, le brouet sera très clair et ne pourra nourrir ni le public, ni les médias, ni le ministre lui-même », a déclaré à l’Agence France Presse (AFP) Chantal Perrichon, présidente de la LCVR.
Satisfaction de la FFMC.
Du côté des usagers, on se montre satisfait : « Nous avons évité des mesures choc et inefficaces », se félicite la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC). « Le gilet jaune, il est assez logique de le voir dans les motos, comme dans les voitures. Nous évitons le port obligatoire en circulant, il est juste conseillé d’en posséder un afin de le mettre en cas d’arrêt imprévu. Il n’y a pas de sanction, il s’agit donc d’une forme de pédagogie, afin de faire prendre conscience aux conducteurs de leur vulnérabilité ».
Bonne lecture
Sécurité routière : le discret retour du gilet jaune
Le Conseil national de la sécurité routière (CNSR) se réunit le 21 juin à Paris. Trois mesures sont recommandées par cette instance consultative au ministère de l’Intérieur, concernant le portable au volant, le gilet jaune non obligatoire dans la moto et la taille de la plaque d’immatriculation moto.
C’est un fait nouveau en matière de sécurité routière : le 21 juin, proposant des mesures au gouvernement, le Conseil national de sécurité routière (CNSR) ne préconise aucune obligation.
Concernant l’usage du téléphone en conduisant, les sages préconisent de renforcer la communication institutionnelle sur le danger de l’utiliser, en ciblant particulièrement les jeunes. L’usage du kit mains-libres en conduisant resterait autorisé. Il est important de sensibiliser les conducteurs automobiles aux risques liés aux smartphones : les principales victimes de la baisse d’attention des conducteurs sont les usagers vulnérables qui gravitent autour d’eux, dont les motards et scootéristes.
Chasuble de sécurité.
Le CNSR va recommander au gouvernement de demander aux conducteurs de deux-roues motorisés (2RM) d’avoir un gilet rétro-réfléchissant dans le véhicule (sous la selle, dans une sacoche, dans le top-case…). Comme l’éthylotest il y a quelques mois, il serait obligatoire de l’avoir, afin de le mettre en cas d’arrêt imprévu sur le bord de la route, mais le conducteur ne sera pas sanctionné en cas de manquement. Il s’agit d’une mesure incitative et non répressive.
Uniformisation des immatriculations.
Si le gouvernement suit les préconisations du CNSR, il n’y aura bientôt plus qu’une dimension (au lieu de deux actuellement) pour la plaque d’immatriculation des motos, 210 x 130 mm. Cela devrait être effectif à partir des motos neuves ou d’occasion en passe d’être immatriculées, et non rétroactif.
Sensibilisation et non répression.
Le CNSR s’oriente donc vers la voie incitative et pédagogique, au détriment du tout répressif qui prévalait en matière de sécurité routière ces dernières années. A l’exception, notable, du contrôle de la vitesse par les radars automatiques, qui lui, a très vite été poursuivi par le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls.
Colère de la Ligue…
Cette nouvelle orientation ne plait pas, mais alors pas du tout, à la Ligue contre la Violence Routière : « Pour ce CNSR, le brouet sera très clair et ne pourra nourrir ni le public, ni les médias, ni le ministre lui-même », a déclaré à l’Agence France Presse (AFP) Chantal Perrichon, présidente de la LCVR.
Satisfaction de la FFMC.
Du côté des usagers, on se montre satisfait : « Nous avons évité des mesures choc et inefficaces », se félicite la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC). « Le gilet jaune, il est assez logique de le voir dans les motos, comme dans les voitures. Nous évitons le port obligatoire en circulant, il est juste conseillé d’en posséder un afin de le mettre en cas d’arrêt imprévu. Il n’y a pas de sanction, il s’agit donc d’une forme de pédagogie, afin de faire prendre conscience aux conducteurs de leur vulnérabilité ».
Dernière modification par exode7 le ven. 21 juin 13 10:01, modifié 1 fois.
- Braintrash
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Sujet : Re: Sécurité routière don't stop
Si l'on veut vraiment dénoncer du "facho", la LCVR est bien plus violente que pas mal d'autres formations qualifiés d’extrémistes.
Dernière modification par Braintrash le ven. 21 juin 13 17:02, modifié 1 fois.
- Braintrash
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Sujet : Re: Sécurité routière don't stop
Alors, ça y est, les sociétés d'autoroutes peuvent poursuivre par le biais des plaques d'immatriculation les fraudeurs de péages. En gros, ils filment qui fraude et ils envoient une facture du montant du plus long trajet du tronçon plus vingt euros de frais. Sans réponse au bout de deux mois, ils transmettent à la police. Le tout est désormais 100% légal.
Et après on parle de la Russie pour la corruption, mais la France est au même niveau...
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- Amour, Gloire et Beauté
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Sujet : Re: Sécurité routière don't stop
SourceDerrière leur volant, les uns pestent contre ces motos qui « slaloment » entre les voitures, qui frôlent leur carrosserie et qu’ils n’ont « pas vu arriver ». Au guidon de leur deux-roues, les seconds dénoncent ces conducteurs distraits, l’oreille collée au portable, qui ne regardent pas leur rétroviseur avant de changer de file.
Alors que la circulation des deux-roues a doublé en France en vingt ans, automobilistes et motards cohabitent parfois sur la route comme chiens et chats. Principale source d’inquiétude pour les conducteurs coincés dans les bouchons : la remontée des motos et scooters en file indienne entre les voitures.
La pratique est illégale (très rarement verbalisée) mais tellement répandue que les motards demandent sa légalisation. Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a invité vendredi le Conseil national de la sécurité routière (CNSR) à accélérer sur ce dossier et à « travailler sur la base d’une expérimentation ». Un préalable à une éventuelle autorisation de ce mode de conduite. Un test grandeur nature pourrait être — notamment— mené l’an prochain à Paris sur le boulevard périphérique.
Des avis partagés
« Il paraît peu réaliste, politiquement, psychologiquement et pratiquement de revenir en arrière, soulignait il y a quelques mois le préfet Régis Guyot dans un rapport sur le sujet remis au ministère de l’Intérieur. Il serait préférable de reconnaître cette pratique, de l’encadrer, et même de l’enseigner. »
Contrairement aux idées reçues, remonter une file de voitures provoque peu d’accidents mortels : 7 à 8 par an sur le périph alors que 70% des deux-roues la pratiquent en cas de trafic dense. Seuls certains axes seraient concernés, la pratique restant interdite en ville. « Il faut l’envisager sur les voies d’accès rapides, les autoroutes, les périphériques, les routes multivoies sans croisement », suggère Serge Morelli, président de l’association Club 14, un moto-club aux 440000 adhérents.
La présidente de la Ligue contre la violence routière est plutôt sceptique. « Les remontées de files sont une préoccupation majeure pour les taxis qui ressentent parfois un coup au cœur quand ils ne voient pas débouler un motard et frôlent l’accident, souligne Chantal Perrichon. En légalisant cette pratique, on risque de voir certains motards augmenter leur vitesse entre les voitures. »
Mais pour les partisans de cette mesure, légaliser la « remontée interfiles » permettrait de former les motards et conducteurs de scooters « et de sensibiliser les autres usagers de la route », souligne Patrick Jacquot, président de la commission deux-roues au Conseil national de la sécurité routière.
Dans son rapport, le préfet Guyot suggère également que « tout conducteur puisse monter au moins une fois sur un deux-roues à l’occasion de sa formation ».
Remontée de file, mode d'emploi
Si la remontée de file était légalisée, elle s’appliquerait sur les axes à deux voies et plus, mais serait limitée aux deux files les plus à gauche pour les axes à trois voies et au-delà (comme le périphérique). La pratique serait interdite en ville. « Les automobilistes n’ont pas d’opposition de principe à la circulation interfiles à condition qu’elle soit encadrée, réglementée et respectée », souligne Roger Braun, directeur de l’Automobile Club, une association affichant 750000 membres. « Cela s’assimilerait à une manœuvre de dépassement », ajoute le président d’un moto-club. La décision mettrait fin à un flou juridique qui aboutit à ce que des motards soient verbalisés pour dépassement par la droite ou non-respect des distances de sécurité.
- crashed
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Sujet : Re: Sécurité routière don't stop
Plutôt positif.
Même la présidente de la LCVR est finalement mesurée (elle a des potes taxis ou quoi elle ?).
" ...alors que 70% des deux-roues la pratiquent en cas de trafic dense..."
Je suis étonné que ce ne soit que 70%., en particulier sur le périph' parisien
"Dans son rapport, le préfet Guyot suggère également que « tout conducteur puisse monter au moins une fois sur un deux-roues à l’occasion de sa formation »"
Oui, oui, oui et cent fois oui.
Même la présidente de la LCVR est finalement mesurée (elle a des potes taxis ou quoi elle ?).
" ...alors que 70% des deux-roues la pratiquent en cas de trafic dense..."
Je suis étonné que ce ne soit que 70%., en particulier sur le périph' parisien

"Dans son rapport, le préfet Guyot suggère également que « tout conducteur puisse monter au moins une fois sur un deux-roues à l’occasion de sa formation »"
Oui, oui, oui et cent fois oui.

- Amour, Gloire et Beauté
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Sujet : Re: Sécurité routière don't stop
En tout les cas, les commentaires sont priceless.
- Amour, Gloire et Beauté
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Sujet : Re: Sécurité routière don't stop
La suite...
http://www.lemonde.fr/politique/article ... 23448.htmlA partir de janvier, la vitesse sur le périphérique parisien sera limitée à 70 km/h. Cette décision a été arbitrée par le premier ministre après concertation avec les ministères de l'intérieur, des transports et de l'écologie. Le décret est en cours d'examen au Conseil d'Etat.
Bertrand Delanoë a bataillé ces derniers mois auprès du gouvernement pour l'application de cette mesure qu'il porte depuis 2011. En septembre, le maire de Paris a convaincu Manuel Valls d'accélérer sa mise en œuvre. Le ministre de l'intérieur affirme avoir respecté à la lettre les procédures de concertation pour se prémunir contre un recours des associations d'automobilistes hostiles à cette décision. L'Automobile Club Association a depuis des années fait valoir son inutilité arguant que, sur le périphérique, « la vitesse moyenne est de 37 km/h avec des points à 42,6 km/h certains lundis du mois d'août ».
M. Delanoë voit dans l'abaissement de 80 à 70 km/h un moyen de lutter contre la pollution atmosphérique et sonore. « La baisse sera utile notamment aux heures creuses, quand la circulation est fluide, plaide le cabinet du maire de Paris. Elle limitera les coups d'accordéon : après un ralentissement, les automobilistes seront moins tentés d'accélérer brusquement. »
DIÉSÉLISATION DU PARC AUTOMOBILE
Depuis novembre 2012, M. Delanoë demande aussi au gouvernement de permettre l'interdiction des véhicules les plus polluants dans Paris et ses environs. De fait, les efforts qu'il a engagés depuis 2001 pour limiter la pollution ont été contrebalancés par la diésélisation du parc automobile. Entre 2002 et 2012, la modernisation des moteurs et la baisse de la circulation de 25 %, grâce aux aménagements de la voirie, ont permis une diminution de 24 % des émissions de polluants, selon Airparif, l'organisme chargé de mesurer la pollution en Ile-de-France.
Mais, dans le même temps, la part des véhicules qui roulent au gasoil est passée de 41 % à 63 % en dix ans. Le diesel émet « au moins deux fois plus » de dioxyde d'azote et davantage de particules que les moteurs à essence, estime Airparif.
Limiter les véhicules polluants dans Paris suppose l'invention de techniques pour détecter les différents types de moteur. Ce dispositif doit être national et relève de l'Etat. Pour la première fois depuis son arrivée au gouvernement, Philippe Martin devait s'emparer du dossier. Le ministre de l'écologie devrait réunir, mercredi 18 décembre, un comité interministériel de la qualité de l'air (CIQA).
DÉTECTER LES VÉHICULES POLLUANTS
Créé par Delphine Batho, ex-ministre de l'écologie, le CIQA est composé de neuf ministères et de 11 grandes agglomérations dont Paris, Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Lille, Marseille.
Mercredi, le comité devrait examiner un rapport du ministère de l'écologie sur les différentes modalités de repérage des moteurs et de leur type de pollution. De la « pastille verte » aux techniques de lecture des plaques d'immatriculation en passant par des systèmes électroniques ou satellites mis en œuvre à l'étranger, ce rapport dresse l'inventaire des procédés existants. Le gouvernement devra, à terme, choisir le dispositif qu'il mettra en place, ce qui suppose de prévoir des moyens financiers et humains pour les contrôles.
Il appartiendra ensuite aux élus des agglomérations de délimiter la zone géographique au sein de laquelle seraient interdits les véhicules polluants ainsi détectés. Pour la capitale et la petite couronne, cette décision pourrait relever de la future Métropole du Grand Paris, dont le gouvernement prévoit la création au 1er janvier 2016.
Mercredi, le CIQA devrait examiner par ailleurs un renforcement des mesures à prendre en cas de pic de pollution. La Ville de Paris défend l'idée d'une circulation alternée en cas de pic de pollution aux particules fines, tels ceux survenus en Ile-de-France du 10 au 13 décembre.
- levraiEagle4
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Sujet : Re: Sécurité routière don't stop
Hormis la pollution, c'est aussi une question de mécanique des fluides...
- Amour, Gloire et Beauté
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Sexe :
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- Localisation : Paris
Sujet : Re: Sécurité routière don't stop
Et de sous.
Entre 2005 et début 2013, 8 radars étaient présents.
Il y a six mois, 8 nous radars ont été installé et comme par hasard maintenant on descend la vitesse de 10km/h...
Entre 2005 et début 2013, 8 radars étaient présents.
Il y a six mois, 8 nous radars ont été installé et comme par hasard maintenant on descend la vitesse de 10km/h...
- levraiEagle4
- Apprenti Ducati-Maniaque
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Sujet : Re: Sécurité routière don't stop
Franchement, tu crois vraiment que les radars sur le Périph c'est pour flasher les mecs qui vont au taff le matin de 6h30 à 9h et à partir de 16h30 pour rentrer chez eux?
Vu la densité quand tu vas à 60 c'est déjà miraculeux!

Vu la densité quand tu vas à 60 c'est déjà miraculeux!
