
Max Biaggi vient donc d’annoncer sa retraite à 41 ans, un mois exactement après avoir conquis son sixième titre mondial en vitesse moto, son second en Superbike (le premier conquis en 2010), après avoir glané quatre couronnes en Grands Prix 250, de 1994 à 1997. En se retirant au sommet, Max accomplit un exploit dont peu de pilotes ont été capables dans l’histoire de la course moto. On pense évidemment à Troy Bayliss, qui s’est également retiré sur un titre en mondial Superbike en 2008 (et qui s’était payé le luxe d’aller gagner l’ultime manche en MotoGP à Valence dans la foulée…). Aucun ne l’a fait en Grands Prix, même si on peut citer Kenny Roberts, qui s’est retiré des GP 500 en 1983 après s’être incliné de 2 points face à Freddie Spencer, mais aussi, plus près de nous Casey Stoner, qui quitte le MotoGP alors qu’il porte encore la plaque de numéro 1 sur sa Honda et qui aurait pu jouer le titre s’il ne s’était blessé en fin d’année.

Comme Bayliss avait laissé le guidon de sa Ducati, Biaggi laisse donc vacante l’Aprilia RSV4 officielle championne du monde. Et lorsqu’on fait le décompte des pilotes qui sont encore libres pour prendre cette place convoitée, il ne reste guère qu’un Français nommé… Sylvain Guintoli ! Les autres pointures du championnat sont toutes casées : Checa a resigné chez Ducati, Melandri chez BMW, Sykes chez Kawasaki… et Laverty chez Aprilia pour le deuxième guidon. Quant à Haslam, il part chez Honda et tous les pilotes de Grands Prix ont déjà trouvé un guidon.
Max Biaggi part donc avec un palmarès qui laisse rêveur :
- Quadruple champion du monde 250 cm³ en 1994, 1995, 1996 (Aprilia) et 1997 (Honda)
- Vice-champion du monde 500 cm³ en 1998 (Honda)
- Vice-champion du monde MotoGP en 2001 et 2002 (Yamaha)
- Double champion du monde Superbike en 2010 et 2012 (Aprilia)

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