Suite à la demande de certains, je vous poste cet essai longue durée que j'ai fait en aoüt 2009.
Hello les gens d'ici

Un petit topic pour vous parler de cette moto essayée pendant 10 jours sur 2500 km dans les cols vosgiens : la Moto Morini Corsaro 1200.
NB : chèque de caution de 1000€

Premier regard :
Woua, sympa la bestiole ! Elle mérite qu'on la regarde de plus près. On reconnait bien le style italien initié par Ducati avec les Monstro. La silouette est musclée et dégage une sensation de puissance et de sportivité (agressivité même pour un roadster).
L’avant est mis en valeur avec un double optique type Speed/Street Triple et intégré à la moto grâce au petit saut de vent livré d'origine. C'est pour ça que j'ai du être séduit... Un air de famille ! Le bras oscillant asymétrique renforcé et les 2 gros pots sous la selle sont superbes. Une fourche inversé Marzochi de 50 mm réglable, un amortisseur arrière SACHS réglable aussi, les freins avants 320mm Brembo 4 pistons et 220 mm avec étrier 2 pistons à l’arrière. Les durites Avia sont de série... Bien équipée !







Il y a cependant quelques détails étranges et génants :



- le radiateur large qui s'intègre mal à la ligne (il faut impérativement mettre des patins de protection car sinon en cas de chute même à l'arrêt, c'est la sanction immédiate.
- le bouchon de radiateur en plastique bas de gamme alors qu'il est super apparent.
- certaines parties du faisceau électrique laissé à nu sous le té supérieur
- pas de rangement sous la selle. Même un petit bloque-disque ne passera pas sous la selle passager...
Sur la bête :
La position de conduite est facile à trouver et est typée sport même si la selle est un peu haute pour ma taille (1m70). Ca donne envie de faire mumuse

Présence d'un warning et beaucoup d'informations via l'affichage digital : température extérieure, horloge, vitesses moyenne et maximale, chrono, rapport de vitesse engagée...). Mais l'affichage digital est trop peu contrasté et il est souvent difficile de lire les infos. De plus l'indicateur de vitesse engagée est plutôt fantaisiste (le bon rapport est indiqué 3 ou 4 secondes après avoir affiché 1 ou 2 autres vitesses). -->

Démarrage et premiers tours de roues :
Un bruit envoûtant --> , il est incroyable qu'elle passe les normes avec ce magnifique son grave et puissant ! Une italienne comme on les aime !
On note quelques à-coups dus à l'injection (je pense) lorsque le moteur est froid, mais cela disparait petit à petit au bout des premiers kilomètres. Avec moins de 200kg à sec, ce n'est pas une moto lourde mais il faut s'habituer à la position haute. Ainsi, on a l'impression de sentir la Corsaro « tomber » dans les entrées de virages. On s'y fait vite


En route :
La puissance et le couple se ressentent dès 3000/3500 tours (pourquoi on n'a pas les 140 ch ! :pleure: . Dès 3 500 tr/mn, le twin délivre une grosse poussée come on aime sur les moteurs de ce genre. C'est du sérieux. L'embrayage se montre plutôt ferme. La boite est assez douce et précise. La poignée de gaz manque de douceur en 1ère mais se dose facilement ensuite.
En ville la corsaro ne s’en sort pas mal, la souplesse est limitée, elle est particulièrement maniable et accepte une reprise dès 1500 tr/mn. Les pots délivre une mélodie magnifique qui fait que tout le monde se retourne à son passage -->
Par contre, les ventilos n’arrètent pas de se déclancher en ville, dès 90° et s’arrêtent à 85°...
A 130km/h, en 6eème, on n'est qu’à 4000 tr/mn : y'a encore de la marge


Conclusion :
Un look génial et inhabituel, un moteur jouissif et coupleux, un son envoutant, une partie cycle saine, la Corsaro est une moto 100% plaisir. Si on fait attention au tendance à partir en wheeling et aux quelques détails de finition / aspect pratique, elle a de quoi séduire du monde.
Du couple, du son, de la polyvalence, un look, du caractère... Mama miaaaaaaaa
Mais selle haute, traitement du passager (pas testé mais vu la selle...), quelques détails de finition...









