Avant de commencer à envahir cet excellent forum de mes remarques et pitreries diverses, une présentation s’impose.
Aux origines, à 18 ans tout juste j’ai passé mon permis moto (avant le permis voiture), et me suis précipité sur une superbe Yamaha DTMX 125 que j’ai aussitôt étrenné en ville et sur les terrains de cross aux alentours.
A suivi, 1 an après, une KTM 125 enduro, dont le caractère pointu et élitiste m’avait particulièrement séduit.
Une longue période d’accalmie s’est ensuite produite pour des raisons diverses (mariage, enfants, investissements immobiliers…)
Mais en mon cœur sommeillait toujours l’esprit motard, fier et indomptable, généreux et exigeant, réservé à l’aristocratie des guerriers du bitume (et de la biture, désolé, c’était trop tentant ).
Et donc, à 32 ans, je replonge dans l’enfer mécanisé en me portant acquéreur d’une superbe Bandit 600, avec laquelle je découvre le plaisir de présenter mon feu arrière et mon postérieur aux usagers de la route.
Nouvelle hibernation (motardement parlant) jusqu’à ce que, en septembre 2008, le virus me saisisse à nouveau, j’achète une ER6-N.
Cette moto, très maniable et coupleuse, me permet de me familiariser à nouveau avec la conduite moto, malgré son bicylindre qui vous secoue comme un prunier.
Ensuite, désireux de passer à une moto virile, mon attention se porte sur un superbe roadster de Honda, le CB1000R.
Cet engin facile et puissant, tout de noir vêtu (fantasme de la noire, classique chez les européens), me propulse dans une autre dimension.
En effet, par l’intermédiaire d’un pistard émérite, rencontré par hasard, j’ose me lancer
sur la piste.
Malgré la crainte de chuter, j’avale ma salive, lance quelques jurons qui facilitent mon intégration dans cette communauté aux mœurs rudes, et je commence à accumuler les sessions à Lezennes.
Et là, en feuilletant un magazine moto dans les toilettes (endroit stratégique s’il en est !) j’ai THE révélation !!!!!!!!
Je tombe sur des photos de la RSV4 :
Belle comme seules les italiennes savent l’être, poussant des rugissements incomparables quand vous la chevauchez, la diva me fait de l’œil et je craque.
J’avoue cette infidélité à ma femme qui, compréhensive, admet qu’elle ne pourra pas affronter cette rivale et me donne l’autorisation de la posséder.
Depuis 2010 nous faisons ménage à 3, et malgré les aléas du circuit, concrétisés par quelques chutes qui prouvent que j’ai quasiment ma place en moto GP (non, pas Randy de Puniet quand même), la vie est une longue piste tranquille.
Et c'est pas fini...!
Le démon ardent dans tout cœur de motard, s’agite à nouveau pour une splendide italienne !
En effet, mon regard croise par le plus grand des hasards celui d’une Panigale, et c’est à nouveau le coup de foudre !
Il faut dire qu’elle est étincelante comme une déesse, dans sa splendide robe rouge, et, après des « contorsions » financières que la décence m’interdit de rapporter ici, je me paie la belle.
Depuis 2 petites journées un nouveau ménage, à 4 cette fois-ci, s’est formé, la polygamie a du bon tout compte fait
