lun. 25 août 14 11:34
Une semaine en... Ducati Monster 1200
Véritable mythe depuis son introduction il y a 22 ans, la Monster 1200 se refait une jeunesse cette année à l’aide d’une nouvelle mouture intégralement revue et d’un twin liquide de 1 198 cm3. Et comme le bon vin, elle se bonifie avec le temps...
La Ducati Monster 1200 en ville
Sa devancière la Monster 1100 Evo était déjà intimidante, ce n’est pas avec ses 100cc en plus et surtout une importante prise de poids (+20 kg) et un gabarit plus imposant que l’invitation de la Monster 1200 à se faufiler dans le trafic se fait plus attrayante. Sa boite un peu ferme (et dont le point mort est parfois difficile à trouver) et surtout son gros twin qui cogne allégrement sous les 2000 tours ne favorisant pas, là non plus, la prise de contact en milieu urbain. Heureusement, la position de conduite est désormais plus agréable et surtout la bête se montre étonnamment agile une fois en mouvement. La selle, réglable en hauteur, permet d’avoir les deux pieds bien au sol arrêté au feu et le puissant freinage Brembo (d’une gamme légèrement inférieur sur le modèle standard par rapport à la S) permet d’éviter l’accrochage en cas d’automobiliste tête en l’air. La Monster 1200 est plus douce et conciliante que sa devancière et son moteur liquide chauffe moins les mollets lorsqu’il fait du surplace en ville.
Sur la route
Enfin, le bloc issu de la Diavel peut s’exprimer et faire ses vocalises pour le plus grand plaisir de nos oreilles. Du caractère, le nouveau twin bolonais n’en manque pas et il le fait savoir à chaque accélération, même dans sa version bridée à 100 chevaux. De quoi arriver rapidement dans la première courbe qui se négocie de façon intuitive grâce notamment à un train avant précis et des suspensions qui travaillent excellemment bien. Les excès de confiance pourront, le cas échéant, être corrigés par un package électronique à jour avec un contrôle de traction et un ABS, tous deux réglables suivant le mode choisi. Notre préférence étant allé au mode Sport, plus réactif à la poignée de gaz par rapport au mode Touring, le mode Urban étant réservé aux conditions difficiles. On regrette par contre l’impossibilité de bien placer ses pointes de pieds sur les repose-pieds, gêné par le cadre. Pas de quoi entacher le plaisir de sauter d’un virage à un autre.
Sur autoroute
Comme tout roadster qui se respecte, la Monster 1200 n’offre pas la moindre protection contre le vent. La voie rapide ne sera donc pas son dada même si, à condition de respecter les vitesses autorisées, l’exercice ne sera pas une torture pour autant. La selle offre même un certain moelleux et le réservoir qui a gagné 4 litres de contenance, associé à un moteur finalement pas si gourmand, permettent d’enchaîner les kilomètres.
À deux
Livrée avec un capot de selle, la Monster peut toutefois, au besoin, embarquer un passager. Si ce dernier n’en gardera pas un souvenir impérissable, il sera cependant relativement bien traité avec une assise confortable, des jambes qui ne seront pas exagérément pliées et des poignées passager qui remplissent parfaitement leur rôle. La ballade à deux est envisageable.
Qualité de présentation
À 13 490 € le morceau, la Monster 1200 se doit d’afficher une finition haut de gamme. Et c’est justement ce qu’elle fait. La ligne est jolie, le monobras fait toujours son effet en dévoilant une magnifique jante arrière alors que l’échappement n’a nul besoin d’être changé par un élément adaptable. Même le support de plaque derrière le pneu arrière est plutôt réussi. La face avant n’est pas en reste tandis que le tableau de bord fait dans l’ultra-moderne. L’ensemble ne souffre d’aucun vilain détail venant gâcher la fête, de la belle ouvrage…
La Ducati Monster 1200, en bref :
+ 240 km/h
135 ch – 12 mkg
209 kg tous pleins faits
13 490 €
Source
!
...et descendent régulièrement le Monster jusqu'à la décrire comme une moto de terrasse ..... 
