
Les problèmes mécaniques de ma panigale m'épuise, je sors des roulages tendus et en manque de confiance

De retour le dimanche après midi de Magny - Cours, après avoir fait un saut dans la famille, je refais le plein du camping car, remonte mes leviers de frein d'origine, dépose femme et enfant pour repartir au Vigeant.
Arrivé 21h diner et dodo.
Lundi matin je fais ma purge de frein comme m'avait conseillé cricri et il sort encore des bulles.
Je commence à penser que le stage va être perdu

9H00 briefing de Alex VIERA, Régis LACONI, Guillaume Dietrich et constitution des groupes.
Je suis dans les débutants.
Je demande au mécano de BMC s'il y a un responsable ou un mécano de Ducati pour présenter mon problème de freinage et trouver une solution pour valider mon stage

Et bien il n'y a personne!
Je suis dégouté car il y a plusieurs centaines de milliers d'euros de motos (de mémoire 3 tricolores, 10 panigales......) et personne pour rencontrer les proprios.
Le mécano n'a pas de solution pour moi.
Je décide de faire le premier roulage libre et tout se passe bien.
Les exercices commencent pour notre groupe avec DIETRICH et la météo et menaçante.
Position sur la moto, freinage et apprentissage de la trajectoire sur le secteur droit.
Je n'arrive pas à sortir correctement mes fesses de la moto, écarter la jambe et me maintenir au fond de la selle.
Je suis constamment obligé de penser à me repositionner et Dietrich me le signale.
12H00 arrive et je suis rincé et tendu.
Déjeuner.
Re purge de mes freins (encore quelques bulles).
14H00 roulage libre et retour sur le secteur droit.
La pluie

La soirée se passe bien pendant le repas offert par Ducati

Mardi matin se lève et ma nuit a été longue (le doute est de plus en plus présent).
Mes freins n'ont pas bougé.
Nous commençons par un roulage libre ou VIERA me fait signe de prendre sa roue et m'indique la position à tenir.
Nous faisons deux tours de folie (pour moi) ou les virages me sautent à la figure, les dépassements s'enchainent lui genou par terre et moi qui n'arrive à faire frottiller ce bon dieu de slider qu'une fois

Je suis en sueur et mes bras sont tétanisés, quand nous reprenons les exercices sur le secteur gauche avec le trop vite.
Alex VIERA est notre instructeur.
Je pars faire ce secteur et après plusieurs passage il décide de nous arrêter.
Il me préviens que si je continue à rouler aussi fort sans adapter la bonne position, je vais finir par terre avant la fin de la journée

Je reprends en faisant l'effort de me repositionner mais je n'arrive pas à être à l'aise.
VIERA le voit et me dis que pour cet après midi il veut que je passe une de leur combinaison (je suis en 2 pièces).
La pause de midi arrive et l'idée que la piste n'est peut être pas faite pour moi s'encre dans ma tête.
J'ai mal au cervical et au bras tellement j'étais tendu sur la moto.
Avant 14H00 je me présente à un gars du staff pour qu'il me passe une combinaison.
Il m'indique qu'il ne doit pas avoir ma taille.
C'est vrai que suis hors normes. 1m72 pour 67 kg

Je comprend que ça l'emmerde, par son attitude .
Je pars donc sur le Arnaud BIET ou VIERA nous attend et vois que je n'ai pas de combine.
Il nous explique le virage et avant de commencer l'exercice il me dit de retourner à leur camion ou on va me passer une combine.
Mr VIERA à parlé!
Arrivé au camion je sens une atmosphère tendue et le camion et rempli de combine.
J'enfile une Dainese en 54.
Les bijoux de familles sont comprimés, mais il m'indique que c'est la bonne taille.
Je remonte sur la moto et la surprise.
J'ai l'impression d'être en jogging tellement je suis bien sur la moto.
C'est à mon tour de faire l'exercice et après deux passages pour faire chauffer les pneus je me lance dans l'Arnaud BIET et le genoux frotte ainsi que dans le virage suivant et le trop vite

Après plusieurs passages, je m'aperçois que je n'ai même plus à penser à me repositionner.
La fin de la journée se termine par un roulage libre ou pendant 4 tours je prends un plaisir immense à appliquer tous se que j'ai appris pendant deux jours et fait frotter partout mes sliders



Pendant ce roulage, alors que je suis genoux par terre avant le trop vite Régis me fait un extérieur


Je termine avec une banane jusqu'aux oreilles, en sueur mais sans aucune tension musculaire.
Toute cette perte de temps à cause d'un équipement mal adapté.
La fin du stage se termine par la remise des diplômes.
Que du bonheur et un grand professionnalisme des moniteurs de BMC


Régis LACONI un pilote incroyable

Guillaume Dietrich un jeune plein de talent (malgré qu'il roule en S1000rr!).

Je m'aperçois que mon stage était une obligation pour avoir la technique.
Mais maintenant un autre problème apparaît: mon pneu avant à une mauvaise usure sur les 2 flans avant et l'arrière sur le flanc droit

Il va maintenant falloir que je touche au réglage et que je m'achète une combine 1 pièce pour attaquer de nouveau roulage.
Je n'ai qu'une pauvre photo trouble de ce stage.
Voila une histoire qui se termine bien et une nouvelle qui commence.
