- Retrouvaille avec les routes de mon enfances pour allez chez mémé
- Stage sur les traces du Chevalier (Serges NUQUES)
J’ai quitté mes Pyrénées natales à un âge où je roulais en 125 TSR, visage boutonneux et un léger duvet sur les pattes. Par conséquent je n’avais jamais pu profiter du potentiel d’un gros cube sur ce type d’environnement et avant d’avoir des regrets il fallait faire quelque chose !
Meule sur la remorque au départ de Brest, la 899 hein, l'autre je l'ai plus et j’ai donc mis les bouchés doubles cette année histoire de rattraper tout çà !
Bilan, quand est-ce que j’y retourne ???
Pour ceux qui ne lirons pas plus loin, sachez que Sergeï est vraiment comme à la TV où dans les reportages, c’est un gros plaisantin qui n’arrête pas de déconner et d’essayer de trouver les trucs les plus fou à faire. On peut dire qu’il assure le spectacle avec R1 en glisse à l’équerre en entrée de virage et Wheeling dans des endroits improbables.
Prochain chalenge, tester le traction control de sa meule dans l’herbe sur une montée entre deux versant de montagne. Sa seule interrogation, c’est comment redescendre après,… Il fera çà en fin de saison, car en cas de chute le R1 sera détruit, un peu comme dans les films où la moto descend en faisant des vrilles sur elle-même et finie par exploser au fond du ravin. C’est un malade !!!
Les Hautes Pyrénées :
Pour ceux qui sont aficionados de google map, je suis originaire de Tarbes qui est aux pieds des Pyrénées. Ma grand-mère maternelle habitait à Castelneau Magnoac. Particularité de ce trajet, ben il n’y a que des nouilles sur 60 kms, dont un passage par Osmets très réputé pour sa course de cote légendaire.
Bon, c’est pas le TT non plus. Je vous laisse imaginer la qualité du revêtement et l’aspect technique de cette partie du trajet. Oh oui j’ai kiffer grave, au point de faire monté d’Osmets, descente, puis monté, descente, etc,..Faut quand même faire gaffe au MIB qui s’en donnent à cœur joie sur les quelques lignes droites. Je vous laisse voir sur la vidéo, Osmets est à partir de 3,35 et jusqu’à 5,12mn. Je précise que j’ai fait le stage après cette vidéo, sinon j’aurai pu corriger beaucoup de chose et avoir un peu moins de frayeurs avec tout ce qui m’a traversé devant la roue avant. Dans l’ordre d’apparition un tracteur qui est sorti au beau milieu d’un virage depuis le bois à droite, un convoi spécial qui ne permettait pas de laisser passer une voiture et un nombre incalculable de voiture qui débordaient allègrement de leur voie de circulation. C’est tellement mieux de couper les virages aveugles,…Vous aurez compris que c’est bien fun, mais super dangereux,…
Heureusement le stage de Sergeï permet de mieux gérer tout çà, j’ai rarement aussi bien investit 385€ repas inclus. Sachant quand plus le groupe est raisonnablement limité à 16 personnes pour pouvoir pleinement profiter de l'enseignement
Stage de pilotage sur route:
Premier jour, briefing,on est là pour se faire plaisir, on respecte les limitations de vitesse et on profite du paysage. Là dans ma tête je me dis, fuyons c’est un stage de poireaux,…
En fait cette consigne a tenue pendant 54 kms, le temps d’arriver en Espagne. Nouveau briefing, çà y est on est en Espagne, terre de liberté, on ne va pas se faire chasser comme en France, on peut envoyer et se faire plaisir.
Euh, Mr Serge, envoyer çà veut dire tourner la poignée de droite ? Oui, c’est çà, mais raisonnable hein ! Dans ma tête je me dis que j’ai bien fait de rester.
Effectivement plus rien à voir, çà envoi pas mal mais raisonnable, je n’ai pas du dépasser 140km/h mais sur des routes à virages,…
Au final on aura fait 305 kms sur du sinueux, avec 100kms sur le territoire Français à allure très modérée. On est sur la moto de 9h30 à 15h avec une pause toutes les 1h30 pour corriger, expliquer,…Repas aux couleurs locales (soupe de pomme de terre aux piments d’Espelette, agneaux et crème caramel aux piments d’Espelette), puis retour vers la France pour 18h.
Au niveau technique de pilotage, sergeï a adopté une technique qui consiste à rouler assez fort mais en toute sécurité grâce à des échappatoires. Il ne déhanche jamais sur route, que sur circuit. Le principe consiste à se reculer légèrement du réservoir mais pas autant que sur circuit, on va évaluer çà à un demi point d’une paluche normale pas celle à king kong. Ensuite on serre fort le réservoir et on ne déhanche que la partie haute du corps (tête et épaule) tout en cassant bien le coude vers l’intérieur du virage, le bras extérieur cherchant à se tendre. Objectif recherché, avoir un angle d’attaque de la moto moyennement prononcé avec la possibilité de réagir de deux manières selon les évènements :
- Mettre plus d’angle et plus de filet de gaz pour sortir du virage si le virage se découvre clean
- Pouvoir relever la moto et mettre plus d’angle sur le pilote (donc moins sur la moto) si il faut modifier sa trajectoire où freiner (gravier, huile, voiture qui mort sa ligne,…).
Le parcours et assez fatiguant en Panigale, car il y a quelques passages sur des routes à biquettes, à 40km/h avec un revêtement inexistant, pas grave ma vengeance aura lieu le lendemain sur circuit.
Stage de pilotage sur le circuit de Pau Arnos :
Super accueil aux couleurs Bretonne
et moment de solitude devant ce climat qui m’est devenu familier. Tout le monde se tourne vers son smartphone et de l’avis de tous, à partir de 9h/10h temps sec pour le reste de la journée. La piste ne sera vraiment jamais complètement sèche de la journée limitant les ardeurs des plus téméraires, mais ce n’est pas grave, on n’est pas venu là pour aller chercher des champignons et il y a un mode pluie sur la Panigale !!! Au final on aura quand même fait 178kms de circuit sur la journée. 
Particularité du circuit de Pau Arnos, il est entièrement vallonné, soit çà monte soit çà descend, il n’y a jamais de section plane. Le circuit possède deux virages aveugles rapides où les points de repères ne sont pas pour un freinage mais pour relâché de Gaz. Faut s’adapter un peu au départ et çà met les chocottes, mais çà le fait après quelques tours.
Le stage se déroule par ateliers virage après virage, avec un débriefing vidéo après chaque atelier. 30mn dans un virage, 30 mn d’analyse et conseils, plus chambrage pour les Ducati (que des jaloux).
A la fin de la journée tous les virages ont été étudiés et on peut raisonnablement commencé à mettre du gaz. Je fini au mieux en 1,49 sur piste séchante avec le genoux droit qui aura un peu touché mais pas le gauche, qui de toute façon et difficile à exposer sur ce tracé. Toutes les meules avaient le flan droit beaucoup plus marqué que le gauche. A voir sur le sec !!!
Moto en 106ch, car les DS ne travaillent pas le lundi et que la première partie sur route ouverte était le Dimanche,…
Avec mon père en soutien ravitaillement (c’était sa première fois sur un circuit).
Remerciements :
Adrien déguisé en mousquetaire, qui n’a pas 20 balais, roule en KTM 390 et qui était là pour servir de moto ballait le premier jour et de guide trajectoire le deuxième jour. Celui là un jour on va le voir à la TV.
Lucas MAHIAS, dit Bernardo, qui assurait les démonstrations dans les ateliers virages et moteur coupé s’il vous plait pour ne pas gêner les explications de Sergeï. C’est presque humiliant de le voir passer pleine balle, juste sur l’élan, moteur coupé et beaucoup plus vite que n’importe quel stagiaire. Cà m’étonne plus qu’il fasse péter des scores en superbike France (8 courses et 8 victoires sur R6 Dark Dog n°44). C’est juste pas la même planète que nous.
Rachel pour l’organisation, la logistique et l’assistance pendant tout le stage (c’est la femme du boss). En clair camionnette assistance bagages, eau, café, gâteaux, jambon basque,…
Sergeï : Faut te soigner mec et aller voir le docteur de la tête, t’es juste un gros malade. Et puis non ne change rien, au moins on rigole bien !
Le photographe : En cadeau chacun repart avec un tirage photo de ses exploits
pour le CR et pour les photos !
et merci pour ce beau CR
Ca y est j ai le cafard.. y a pas à ch..le sud ouest c est top...
