Mon histoire avec mon Diavel démarre à l'été 2013 après une rencontre brutale liée à mon travail !!!
Jusqu'alors avec la moto dont je rêvais depuis quelques années, un monster, je me retrouve nez à nez avec le Diable en noir mat... Beau de près, mais mastoc de loin... Je me décide à pousser l'expérience en concession. Et misèèèère !!! Je n'aurais jamais du l'essayer. Une demie-heure sur l'engin, le sourire aux lèvres, des sensations nouvelles, et cette impression effrayante de maitriser la bête alors qu'on fait tout juste connaissance. Bref ! Je la commande en bleu, tellement rare sur les routes ! Et depuis, et bien je me demande toujours sur quelle bécane je pourrais bien passer un jour si l'idée me venait d'en changer. Même les nouveaux modèles de 2014 ne m'ont pas convaincu avec ce nouveau feu avant qui me laisse indifférent...
Ma vie de motard a commencé sur le tard, à mes 29 ans. Alors que je roulais en scooter 125, je me suis décidé à passer le permis moto pour pouvoir rouler avec des scooters plus gros, et en fait, bah lorsqu'on passe le permis, bah c'est bel et bien sur une moto... et le virus ne m'a pas lâché... Une ER6 (envoyée à la casse suite à une gamelle à quelques jours de ses 6 mois), un Bandit (rassurant pour reprendre la route sereinement suite à une gamelle), puis un Monster noir Mat (bon ok ce n'était qu'un 696 mais quand même, quel look !)...
Je me souviens de ces virées tropéziennes, mon monster parké sur le port, et tous les badauds s'arrêtant devant ma brêle, prenant quelques photos, alors que se pavanaient autour d'elle quelques Harley dès plus beaux spécimens.
J'avoue qu'en changeant le Monster pour un Diavel, j'avais peur de perdre cet attrait visuel (purement superficiel, certes, mais tellement agréable). Mais je complexais aussi énormément de la taille de la roue arrière de mon 696. J'ai soigné ce complexe par le gros boudin du Diavel (même s'il commence à me sembler petit maintenant lol on s'habitue à tout), et entre nous, maintenant, c'est encore pire, tout le monde tourne la tête au passage du Diable sur les routes, et ce bleu, tellement rare n'y est pas pour rien !
Aucun regret, que du bonheur, l'amour est là depuis le premier tour. Si c'était à refaire, je vendrai à nouveau mon âme au Diable.

Mon bébé et moi le jour de sa sortie de la concession à l'été 2013.