
Départ de Grenoble en début de matinée, il faut vite s’échapper de la ville, la température monte déjà et chaque arrêt au feu ou dans le trafic devient étouffant, pourtant il n’est que 9h du matin. La Ducat chauffe tout ce qu’elle peut, vivement l’air frais ! Heureusement on monte vite en direction de la station de ski des Sept-Laux, les routes deviennent plus sympas, les premiers lacets arrivent, et le sourire sous le casque aussi.
On passe les premiers cols, pas très hauts mais très bien pour se mettre en jambe, avant de basculer en Basse Maurienne pour aller monter le col de la Madeleine, premier passage de la semaine à 2000m. Après avoir mangé du côté d’Albertville on part en direction d’un enchainement de virages dont j’avais de supers souvenirs, à savoir le col du Méraillet (1605m) puis la montée au Cormet de Roselend (1968m). Encore un sacré moment, la route est au top, y’avait pas trop de monde, bref les Termis ont bien gueulé.
La suite de l’étape c’est un enchainement de noms mythiques, à savoir la descente vers Bourg Saint Maurice, puis la traversée du Parc National de la Vanoise, en passant par Tignes, puis Val-d’Isère, afin de monter au col de l’Iseran et ses 2770m, le plus haut col routier d’Europe s’il vous plait. Pour la fin de journée c’était une longue descente jusqu’à notre relais motard à Lanslebourg-Mont-Cenis, en passant par des petits villages perdus à flancs de vallée, juste superbe.
La bière à l’arrivée était bien méritée et bien appréciée, après une première étape magnifique et sous le soleil.














